L’handicap dans nos sociétés
Nous pouvons retrouver différents types de handicaps ou plutôt de personnes handicapées. D’abord, nous retrouvons les personnes handicapées de manière physique ensuite de manière mentale. Selon moi, les personnes atteintes physiquement ont également des répercussions psychologiques dans le sens où ils se trouvent dans l’obligation de lutter face au regard des autres qui le voit d’un œil bien particulier. Le regard qu’on peut lui porter peut avoir différentes expressions. Tout d’abord on peut y voir de la pitié, puis de la haine mais aussi de la méchanceté. Je vais m’expliquer plus précisément. Des gens risquent d’avoir pitié de la personne atteinte et auraient voulu que ce qui lui est arrivé ne lui arrive jamais. Nous pouvons prendre l’exemple, là, de la famille. Ensuite, au niveau de la haine, je voulais dire par là que la personne éprouve un dégoût total et un sentiment négatif puissant envers cette personne car selon elle il aurait mieux valu qu’elle ne vive pas si c’est pour avoir un tel handicap. Et pour finir, de la méchanceté dans le sens aussi où la personne aurait mieux fait de mourir ou alors se moquer de son sort et adorer le fait que la personne se retrouve dans cette situation mais là nous nous retrouvons plus dans un cas de sadisme. Mais pourquoi ?! Pourquoi, je vous le demande ! Ce sont juste des handicaps physiques ! Pourquoi doivent-ils être à ce point désavantagé ne serait-ce qu’au niveau social ? Pourquoi les regarder de cette manière ? Mais mettez-vous donc à sa place pour une fois ! Vous pensez que la pitié est la meilleure chose, que c’est la réaction la plus humaine à avoir ? Faux ! Souvent, la pitié est plus douloureuse que le mépris ! Au final, l’humain est l’être le plus inhumain que je connaisse. Même de simples animaux ont plus de cœurs que vous ! Ensuite, nous retrouvons les personnes atteintes de manière mentale. Dans ce cas-ci, le choc psychologique est beaucoup moins important dans le sens où ils ne se rendent pas vraiment compte de leurs troubles et du regard d’autrui vu que justement ils sont atteints mentalement. Mais là, une nouvelle fois, pourquoi êtes-vous si peu compréhensifs ? Ok, ils ne sont pas « normaux ». Mais finalement, qu’est-ce que la normalité pour vous ? C’est ce fait référence à ce qui est normal. Mais que veut donc dire « normal » pour vous ? C’est ce qui est conforme à la moyenne ? Donc, selon vous, normal ce serait tout ce qui est attrait, tout ce qui fait référence à ce que la majorité des gens font ? Donc, vous êtes considérés comme personnes marginales à partir du moment où vos actes différent de tous et de toutes ? A mon humble avis, je trouve que cela est une vision bien limitée ! Certes, il est sûrement impossible de créer des affinités avec des personnes atteintes au niveau du mental, cependant nous pouvons prévenir, nous pouvons ne pas être de simples spectateurs, ne pas être fatalistes. Je pense sincèrement qu’au niveau psychologique la famille doit en prendre un fameux coup. Mais justement grâce à la prévention nous pouvons limiter les dégâts, nous pouvons éviter des horreurs. Ensemble, nous le pouvons ! Comme le disait Sartre, l’enfer c’est les autres. Nous pouvons voir ce cas-là au niveau de certains soucis pour créer des affinités avec des gens n’ayant aucun trouble mental ou physique. Pourtant, lorsqu’on y réfléchit, lorsqu’on se penche ne serait-ce qu’un minimum sur la chose, il n’y a pas trop de différences ! Je parle bien entendu d’handicaps légers et non profonds. Votre regard et votre personne représente inconsciemment un obstacle immense envers ces personnes-là. Ces dernières se sentent également mal dans leur peau à cause de vous. Vous êtes, une nouvelle fois, la cause d’un grand malheur. Pourquoi apportez-vous autant d’importance au physique ? Pourquoi, avant de juger, vous n’essayez pas de voir d’abord comment est la personne ? Je veux dire bien entendu, parler, de la pureté de son cœur. Une personne, malgré son handicap pourrait accomplir plusieurs choses, des choses qu’une personne n’ayant rien comme handicap pourrait ne pas faire. A la base, si c’est léger, ça ne devrait pas handicaper à ce point ! Mais c’est vous qui représentez l’obstacle le plus imposant qui les fait hésiter. Ils hésitent donc de passer à l’acte à cause de nous. Evitez donc de juger le physique mais concentrez-vous plutôt sur sa personnalité, ses mentalités, son cœur, c’est-à-dire sur son côté plutôt intérieur !